ON PURGE BÉBÉ

 ON PURGE BÉBÉ



Qui ne connaît  "On purge bébé" de Feydeau ? Régulièrement jouée, cette courte pièce met en scène les époux Follavoine, elle femme au foyer, lui à la tête d'une entreprise qui fabrique des pots de chambre incassables, tous deux parents de Toto un affreux Jojo de 7 ans. Mr Chouilloux chargé par l'armée française de négocier le contrat de fourniture des vases de nuit est attendu à déjeuner. Madame Follavoine traine en chemise de nuit, en trimballant un seau dans lequel Toto n'est pas "allé" ce matin, lequel Toto refuse de se purger, chacun d'eux est préoccupé par son problème.
Quand on connaît le théâtre de Feydeau, on devine qu'ensuite tout va se détraquer inexorablement....

@Caroline Moreau

Je l'ai déjà dit à propos d'une autre pièce du même auteur, il faut que le metteur en scène sache trouver le rythme, le tempo pour que la mécanique fonctionne.
Pour sa première mise en scène, Emeline Bayart y parvient   
haut la main.
Et sa (très) bonne idée c'est d'avoir ajouté, des chansons du début du siècle dernier aux sous entendus souvent grivois, qui ouvrent (ça ne vaut pas la tour Eiffel), ponctuent et ferment la pièce (Le fiacre)
avec l'accompagnement musical de Manuel Peskine.

Emmenés à train d'enfer, Eric Prat (Follavoine), 
Manuel Le Lièvre (Chouilloux),
Valentine Alaqui (l'infernal Toto) 
& aussi Thomas Ribière & Delphine Lacheteau.
Ils sont parfaits, justes sans jamais surjouer.
Et puis Emeline Bayart fait coup double en étant une formidable Julie Follavoine.
Véritable tornade comique.


@Caroline Moreau

@Caroline Moreau

Sur ces scènes de la vie conjugale façon Feydeau souffle un vent de folie qui emporte les spectateurs
Ici le rire n'est pas sous cape, mais à gorge déployée
(sous le masque)
Et rire en ce moment que ça fait du bien.

En avant tous au théâtre de l'Atelier

Dramaturgie Violaine Heyraud
Scénographie Charlotte Villermet
Lumières Joël Fabing


Toutes les informations ici 🔽🔽🔽


Durée 1h20
Dates et horaires adaptés pendant la période de couvre feu

Bonus
Ca ne vaut pas la Tour Eiffel par Marguerite Deval




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