LA DEGUSTATION
LA DÉGUSTATION
Hortense veut acheter une bonne bouteille de vin, Jacques est caviste juste à côté de chez elle.
Quand elle entre la première fois dans la boutique, aucun des deux n'imagine ce qui va suivre, et que je ne vais pas vous dévoiler tant il serai dommage de vous priver du plaisir de la découverte des nombreux rebondissements.
Signée par Ivan Calbérac à qui on doit déjà "L'étudiante et Monsieur Henri" et plus récemment "Venise n'est pas en Italie", on retrouve son écriture ciselée, qui fait naître les rires presque à chaque réplique. Mais pas seulement, derrière la comédie il y a aussi de l'émotion, et les personnages sont plus complexes qu'il n'y paraît. Pas uniquement un divorcé ronchon et une presque vieille fille à la vie cadrée. C'est ce qui fait la réussite de cette pièce, les réparties fusent mais il y a aussi beaucoup de tendresse.
Le duo Isabelle Carré (délicieuse Isabelle) Bernard Campan fonctionne à merveille, ils sont épatants. Leurs complices ne le sont pas moins Mounir Amamra en petit délinquant au grand coeur, Eric Viellard en libraire assoiffé et dragueur, & Olivier Claverie médecin aux intonations Philippe Noiretesques.
Ajoutons à cela une mise en scène dynamique sans temps morts de l'auteur, une scénographie réussie d'Edouard Laug et les lumières de Laurent Béal.
Je crois que cette jolie comédie est bien partie pour être un des succès de cette deuxième partie de saison 2018/2019.
Un bon cru qu'on peut consommer sans modération !
Toutes les informations ici ⬇⬇⬇
Vu au théâtre de la Renaissance le 12 février 2019
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