COLD BLOOD




COLD BLOOD



 Tandis que le noir se fait, le narrateur nous indique que nous allons assister à sept morts.

L'écran qui tenait lieu de rideau de scène se lève en partie, derrière nous découvrons un studio de cinéma avec caméras et machinistes. Le tournage commence, et nous assistons simultanément à la fabrication du film et à sa projection.

Sept décès  vont nous être racontés.
La première victime est la seule ne pas avoir survécu au crash de son avion pour avoir eu la mauvaise idée d'aller aux toilettes au moment où c'est arrivé… Dans des circonstances absurdes ou étonnantes, les six autres vont suivre. Rassurez vous, rien de morbide, c'est au contraire un moyen pour chacun d'entre eux de se souvenir des moments heureux de leurs existences, de ce qu'ils faisaient juste avant et c'est conté avec beaucoup de poésie & d'humour.


Comme dans Kiss and cry, le spectacle est nanodansé, il évoque au passage et au fil des histoires, les fantaisies aquatiques d'Esther Williams,  le Boléro de Ravel chorégraphié par Béjart, les fantaisies visuelles de Bubsy Berkeley,  2001 odyssée de l'espace et le duo Fred Astaire  Ginger Rogers dont les chaussures pour claquettes sont ici remplacées par des dés à coudre.

Que dire sinon que c'est beau, c'est drôle, inventif
En regardant l'écran, on se pose souvent la question mais comment font ils çà ?  Sur le plateau les comédiens-manipulateurs-nanodanseurs, avec quelques accessoires  créent une patinoire, une barre d'immeubles, font pousser un champ de coquelicots…  Avec leurs mains et leurs doigts véritables virtuoses, ils donnent vie à une foule de personnages, animent des kaleïdoscopes.

Après Kiss and Cry, Jaco Van Dormael et Michele Anne De May nous embarquent dans leur univers poétique et merveilleux et nous sommes heureux de les accompagner.


Informations et réservations ici ⬇⬇







crédit photos @julien Lambert





Vu à la Scala Paris le 11 janvier 2019
















Commentaires

Articles les plus consultés