LA MACHINE DE TURING
LA MACHINE DE TURING
Comme beaucoup, j'ai découvert Alan Turing
en 2015 avec "Imitation game"
le film de Morten Tyldum.
Ce mathématicien de génie, dont le travaux ont déjà attiré l'attention est contacté pendant la dernière guerre mondiale par le gouvernement britannique pour déchiffrer les messages codés envoyés par la machine
Enigma utilisée par L'Allemagne.
Il s'engage à ne jamais rien révéler de sa mission.
Quelques années plus tard, en 1952, un dépôt de plainte pour vol à son domicile dont un de ses anciens compagnons est l'auteur, le met sous
le coup de la loi de 1885 réprimant l'homosexualité.
Entre la prison comme Oscar Wilde et
la castration chimique, il opte pour cette
"solution" et finira par se suicider deux ans plus tard.
S'inspirant des ouvrages de Andrew Hodges
et de Hugh Whitemore, c'est cette histoire que
Benôit Solès a adapté pour la scène.
Avec fluidité, et un équilibre parfait,
il mêle la fin des années trente, les années
de guerre, le début des années cinquante,
la vie du scientifique et sa vie privée.
Bègue, autiste, homosexuel, c'est un rôle qui
pouvait prêter à beaucoup d'excès.
Benoît Solès y est d'une justesse et d'une émotion incroyables.
Il est habité par le personnage.
Son partenaire Amaury de Crayencour qui
joue trois rôle est excellent.
Belle mise en scène de Tristan Petigirard.
Je rejoins ce que m'a dit une amie qui a vu
"La machine de Turing" dans le off à Avignon
l'été dernier :
"Ils vont tout rafler aux Molières 2019"
et c'est bien ce que je leur souhaite.
Un spectacle fort qu'il ne faut pas manquer.
toutes les information ici ⬇
Commentaires
Enregistrer un commentaire