KING KONG THEORIE
KING KONG THÉORIE
King Kong c'est bien sûr le personnage du
film de Cooper et Shoedsack sorti en 1933,
le premier d'une longue série d'ersatz plus ou moins réussis.
C'est aussi la représentation d'une sexualité brute
et animale, et non encore définie par des codes.
A l'origine du spectacle, il y a un essai
publié en 2006
dont le thème principal est la sexualité féminine.
Le viol, la prostitution Virginie Despentes connaît
elles les a vécus.
Le milieu de la pornographie aussi.
C'est de çà dont elle nous parle.
De la façon dont on le vit, de la façon dont
De la façon dont on le vit, de la façon dont
on vit "avec", de la rage et de la force qu'on peut
en tirer.
Les mots sont crus, violents, ils interpellent,
et on y pense bien après en être sorti.
C'est à chaque femme de décider de ce
qu'elle fait de son corps, de la place qu'elle veut prendre et à personne d'autre.
Et çà c'est un propos que certains ne doivent pas vouloir entendre car soir où j'y suis allé
le public était essentiellement féminin
et c'est bien dommage
Vanessa Larré (également metteuse en scène et
co-adaptatrice), Valérie de Dietrich (co-adaptatrice)
et Marie Denarnaud
défendent formidablement et joyeusement
le texte de Virginie Despentes
Pour terminer, je vous laisse méditer ces quelques extraits du livre :
Toujours coupables de ce qu’on nous fait. Créatures tenues pour responsables du désir qu’elles suscitent.
Quand les hommes se rêvent en femmes, ils s’imaginent plus volontiers en putes, exclues et libres de circuler, qu’en mères de famille soucieuses de la propreté du foyer.
À quel moment les femmes se connectent-elles avec leurs propres fantasmes, si elles ne se touchent pas quand elles sont seules ?
Les femmes sont des lascars comme les autres, et les hommes des putes et des mères, tous dans la même confusion.
Toutes les informations ici
dernière représentation le 7 juillet
crédit photos Stanley Wood Ward
Et chez votre libraire
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